Bénédicte Lamothe Com’ | Web | Design
Extrait de mon rapport de stage - juin 2015
Dès le premier jour, mon maître de stage m’a donné un objectif très clair, même si difficilement réalisable : faire en sorte que lorsque l’on tape le mot « santé » dans Google, le site Mon Partenaire Santé apparaisse dans la première page des résultats. Mon travail a donc tourné autour du référencement naturel, dans toutes ses facettes, y compris celle des réseaux sociaux.
Par la même occasion, j’ai rédigé un mémo à l’attention des rédacteurs pour qu’ils puissent optimiser un minimum les contenus après mon départ.
Le référencement naturel, ou Search Engine Optimisation (SEO), est un ensemble de facteurs permettant à un site internet d’être mieux placé dans les résultats des moteurs de recherche. Ce type de référencement est dit « naturel » car il est gratuit.
Les algorithmes de Google étant de plus en plus complexes, précis, et proches du comportement des internautes, l’un des critères les plus importants aujourd’hui est la qualité du site, en termes :
Sur Mon Partenaire Santé, les deux premiers étant surtout du ressort du webmaster, il me reste les contenus. En référencement, « content is king ! » (le contenu est roi).
Je corrigeais et réécrivais si besoin en pensant référencement :
J’ajoutais des balises d’intertitres (h2, h3...). Le site étant paramétré pour que le titre de l’article (h1) soit identique à la balise « title », j’essayais de les différencier, dans la mesure du possible, car c’est un peu plus efficace pour le référencement. Je passais les mots-clés en « strong » (gras). Je remplissais les champs de tags (mots-clés), vérifiais la meta description (le petit résumé de la page qui apparaît dans les résultats des moteurs de recherche), ajoutais des puces...
J’ai effectué un gros travail de choix des photos, car la plupart dataient de l’ancienne version du site et étaient trop petites/pixelisées, et certains contenus comme les dossiers ou les fiches pratiques n’en avaient pas. Je disposais d’autant de crédits nécessaires dans les banques d’images iStock puis Fotolia. Je choisissais de jolies photos parmi les moins chères, le plus en rapport possible avec le sujet, souvent des femmes (identification pour notre cible principale, attrait pour les hommes), tout en veillant à respecter les contraintes réglementaires comme le fait de ne pas représenter quelqu’un en train de fumer ou blessé (tout ce qui porte atteinte au corps humain).
J’aime travailler avec Photoshop et j’ai encore pu parfaire mes connaissances et ma rapidité.
Pour le référencement je remplissais systématiquement les balises « alt » et « title », et je reportais le crédit photo de la banque d’images avec le nom de l’auteur de la photo (contrainte légale par rapport au droit français).
Je vérifiais que les liens internes (menant vers d’autres pages de Mon Partenaire Santé) comme les liens externes fonctionnaient correctement. Au départ, sur les anciens articles, je n’avais pas réalisé que les URL avaient changé en interne et je ne les avais pas toutes vérifiées ; le webmaster m’a fait la remarque que certains liens étaient « cassés » et du coup par la suite je les vérifiais systématiquement.
De plus j’optimisais le texte d’ancre (c’est-à-dire le texte cliquable, différent de l’URL qui elle n’apparaît pas dans le texte), qui doit être clair, précis et pas trop long.
Par ailleurs une de mes missions consistait à travailler sur les backlinks ou liens retours, c’est-à-dire des liens vers Mon Partenaire Santé depuis d’autres sites. Je pense que cela a constitué ma mission la plus difficile car, en dehors des réseaux sociaux, j’étais novice en la matière. Mon maître de stage m’a ainsi transmis des propositions d’échanges de liens avec des mutuelles notamment, mais je lui ai expliqué qu’un simple échange de liens entre deux sites pouvait être néfaste pour le référencement car pénalisé par Google.
Très vite il m’a demandé de faire des liens depuis Wikipedia, ce que j’ai fait avec parcimonie et vraiment là où il me semblait y avoir le moins de risque d’être effacé par d’autres utilisateurs. Même si ces liens sont en « no-follow », c’est-à-dire qu’ils n’améliorent pas le référencement à proprement parler, ils permettent d’apporter une certaine visibilité au site.
Enfin j’ai commencé à me renseigner sur les annuaires mais je n’ai eu le temps que de demander une inscription à Dmoz (ex-Open Directory Project) car il faut soigner le rédactionnel à chaque demande, et chaque annuaire a des spécificités différentes (longueur du texte, mise en forme, etc.).
Lorsque certains articles sont « dupliqués » ou « éclatés » en plusieurs articles ou trop similaires, je les regroupais et demandais la suppression des articles en trop.